Quels sont les statuts ?

1366

Les statuts d’une société se réfèrent aux règles régissant la relation entre partenaires, ainsi que les relations avec des tiers. Il s’agit, en quelque sorte, d’un contrat entre partenaires.

Les statuts ont pour tâche d’informer les tiers

Les statuts comprennent des informations générales telles que :

A voir aussi : Qui peut demander une rupture conventionnelle ?

  • le nom,
  • le siège social,
  • le

  • montant du capital social, l’
  • objet commercial,
  • l’activité,
  • le nom de la société,
  • la forme juridique (entreprise individuelle, société à responsabilité limitée, société à responsabilité limitée EURL…)
  • ,

    A découvrir également : Comptabilité en entreprise : ne manquez aucune obligation légale !

  • système de sécurité sociale,
  • cotisations sociales…

Ils définissent également le fonctionnement de la direction ou de la présidence. Un statut fixe les conditions de nomination de l’administrateur majoritaire ou du président, ainsi que les règles et les motifs de révocation de ce dernier. Il peut aussi être les pouvoirs restreindre le gérant/président d’un montant maximum (actions…) ou d’une fonction (recrutement, signature de baux commerciaux…)

Définir des règles d’état entre les associés

Tout d’abord, le montant des contributions détermine le poids de chaque partenaire dans les décisions de l’entreprise.

Les dispositions statutaires, par exemple, fixent les règles de la majorité lors d’une assemblée générale. En effet, une majorité simple peut être exigée lors des assemblées générales ordinaires (décisions sur les résultats, dividendes, comptes annuels), tandis qu’une majorité de 2/3 ou 3/4 est requise pour les décisions importantes, qui sont souvent traitées lors d’une assemblée générale extraordinaire (augmentation ou réduction de capital, transfert des bureau, changement de propriété de l’entreprise, nom de l’entreprise ou système de protection sociale…)

Un statut juridique doit également être le Établir des règles pour le transfert d’actions ou d’actions. Par exemple, l’obtention d’une accréditation dans le cadre d’un transfert d’un partenaire à un tiers peut être obligatoire.

Que faire avec les statuts lors de la création d’une entreprise ?

Lors du dépôt du capital

Lorsque vous allez à la banque pour déposer le capital, le banquier vous demandera la carte d’identité de chaque partenaire, un ou plusieurs chèques correspondant au montant des dépôts en espèces et à la traite. Ces derniers ne sont ni datés ni signés et un exemplaire suffit.

Sur présentation au greffe de la Cour de commerce et de l’impôt

Nous vous recommandons d’imprimer, de dater et de signer au moins 5 copies des exigences légales (tous les partenaires). Vous devez joindre 2 copies des éléments au registre. Vous devrez enregistrer 3 copies des taxes dont dépend le siège social. Les impôts conserveront une copie pour eux et retourneront les 2 autres que vous estimerez, que ce soit pour l’impôt sur le revenu des sociétés ou l’impôt sur le revenu.

Vous pouvez également fournir une copie supplémentaire par partenaire. Les dossiers peuvent également être soumis au Centre de Formalalités des Entreprises.

Peut-on modifier les statuts d’une société ?

Au cours de sa vie, une entreprise est obligée de changer, de se développer et, par conséquent, il est possible de changer le statut juridique d’une entreprise dans le centre de formalités d’entreprise approprié.

La modification de certains points du Statut exige un certain formalisme juridique et peut entraîner des coûts considérables. Ceux-ci comprennent le changement de gestionnaire majoritaire, les biens de l’entreprise, l’entreprise, la forme juridique (assujettie au régime fiscal des sociétés ou au régime de l’impôt sur le revenu), le nom de l’entreprise, mais aussi le nom de l’entreprise. Transfert du siège social, quelle que soit la forme juridique (SAS, SCI, société à responsabilité limitée, commerce de détail, personnel individuel à responsabilité limitée EURL…).

Dans ce cas, la loi oblige à convoquer une assemblée générale, à publier un avis juridique (entre 200 et 300 euros) et à expliquer les modifications apportées au greffe du tribunal de commerce.

En cas d’augmentation de capital, le processus d’enregistrement fiscal reste obligatoire, mais est désormais gratuit à partir du 1er janvier 2019.