Le changement a un coût qui n’est pas seulement psychologique ou organisationnel, mais aussi financier. Preuve par exemple avec Séverine, qui fait appel de toutthingforchanger.com.
« J’ai un projet qui nécessite trois ans d’études à temps plein. Après un rendez-vous au Fongecif, je sais que je ne peux pas bénéficier d’un CIF (Congé Individuel de Formation). Je ne vois pas quelles autres aides existent. Et 3 ans sans salaire, ce n’est pas possible pour moi. On me conseille d’attendre jusqu’à ce que je me retrouve au chômage, mais ça peut arriver demain comme dans 10 ans… Alors, comment financer une reprise des études ?
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» Si vous êtes un employé Séverine a raison, la question du coût d’un projet de conversion dépend de la décision de procéder ou non. Si vous êtes un employé, vous pouvez demander à bénéficier du CIF qui finance votre formation et prend en charge votre rémunération, de 80 à 100 % de votre salaire. Il est accordé à toute personne qui a travaillé deux ans, y compris un année dans l’entreprise au moment de la demande, pour une période d’un an à temps plein ou de 1 200 heures d’enseignement ponctuel. Au-delà de ces critères, une commission décide de la pertinence du financement. Commencer le processus par une évaluation des compétences pour valider votre projet peut encourager l’organisme de financement à vous suivre.
Si vous êtes un chercheur d’emploi En outre, sachez que le fait d’être chercheur d’emploi n’ouvre pas les portes de la formation en tout temps. Un projet peut être présenté au Centre pour l’emploi qui peut financer certains cours de formation approuvés, mais plutôt ceux qui se préparent à des professions dans des secteurs où il y a pénurie de main-d’œuvre. En plus de vous dire que de nombreuses demandes sont rejetées.
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Aucune aide financière possible ? Si vous ne pouvez pas bénéficier d’un financement, il est difficile de reprendre les études, sauf si vous combinez travail et cours. Mais le temps manque peut-être. Les autres options incluent le congé sabbatique ou le congé sans payer. Non rémunérés, cependant, ils offrent la garantie de récupérer son poste et son salaire à la fin. Conditions de congé sabbatique : avoir au moins trois ans d’ancienneté dans l’entreprise et totalisant six années d’activité professionnelle. La demande doit être adressée à son employeur au moins trois mois à l’avance. Attention, elle peut être refusée. En ce qui concerne le congé non payé, le site Web du ministère du Travail indique qu’il n’est pas réglementé : « aucune condition ou procédure n’est imposée pour en bénéficier. Son organisation et sa durée sont déterminées par accord entre l’employé et l’employeur ». C’est à vous de négocier. Vous avez suivi une formation ? Parlez-nous de votre expérience ! Pour lire sur le même thème : Entraînement, pourquoi est-ce si compliqué ? Vous voulez former